Comment Tracks dépolitise la post-porn!

25 oct 2010 - media, UrbanPorn

Vous avez peut être vu l’émission de Tracks du 09/09/2010 où nous avons été filmé et interviewé dans le cadre du Paris Porn Film Festival. Nous nous l’avons vu et nous avons dû boire… on va vous dire pourquoi… Du haut de leur approche arty mainstream qui se donne des airs alterno-undeground-blablabla, Tracks est en fait un beau(bo) boulet branché ! L’équipe de journalistes avait pour mission de sonder la dimension humoristique de la post porn. Le porno c’est rigolo. Soit.
Mais choisir d’aborder les perfs, films et actions de féministes pro sexe, transpédésgouines… sous ce seul angle néglige totalement la dimension politique qui les anime. Puisque l’on se sent assez dépossédé.e.s de notre propos nous avons décidé de rectifier le tir.

Nous ne parlerons pas au nom de Maria Llopis ou de Charles Lum, nous ne parlerons qu’en notre nom, puisque justement Tracks a parlé pour nous, ce qui fait bien chier…

Notre collectif ne s’appelle ni Urbanporn Squad (euh… y a pas « squad » à la fin) ni UPS… Ensuite nous ne sommes pas un collectif de lesbiennes puisque, a priori, que les pédés ne sont pas des lesbiennes, et en plus nous ne sommes pas lesbiennes mais des gouines et des pédés aux identités plurielles complexes. Ça c’est un premier point.

Ensuite entre l’action devant la permanence de l’UMP (Flash Porn Act) et l’action de « queerisation » de la statue de Jeanne d’Arc (J.Pin Dark) il s’est passé plusieurs années… mais ce n’est qu’un détail, ou pas, puisqu’en fait ces actions sont des actions militantes s’inscrivant dans l’actualité politique nationale, puisque Flash Porn Act a fait suite aux déclarations de Christian Vanneste en 2007, et que J. Pin Dark a suivi le « grand » débat qui a entouré la question de l’identité nationale en 2010… L’émission de Tracks a ainsi balayé en quelques secondes le fond politique des actions d’Urbanporn!

Autre point important : nous ne cherchons en aucun cas à « faire passer un message queer et transgenre » : nous ne sommes pas des pigeons voyageurs! Urbanporn a pour volonté de se positionner et de travailler dans une dynamique de discours situés, nous ne délivrons pas de « message » sur des pratiques/identités qui ne sont pas forcément les nôtres, nous n’offrons pas une vitrine sur les minorités. Nos actions s’inscrivent dans la lignée du féminisme queer et/ou transpédésgouine avec une volonté de pointer du doigt (et du gode!), de critiquer et de déconstruire les discours dominants qui normalisent les corps et les identités. Tracks n’a pas compris les pratiques politiques qu’on lui a calé dans le pif et a fait des amalgames entre gender-fuckers, drag kings et identités transgenres. En diffusant des choses que nous n’avons pas dites, Tracks n’est qu’un pigeon voyageur porteur de discours hétéronormatif, qui exotise nos fesses et nos propos ! Tracks, quand tu parles de moi tu te tais !

Et le bouquet final, c’est évidemment le pisse-debout, avec en introduction du sujet, d’une part que pour nous, Urbanporn, le pisse-debout c’est LE « chef d’œuvre » qu’on revendique par dessus tout (nous ne l’avons jamais dit et en plus au départ c’est pas notre idée !!) et que cela permet l’égalité des sexes. Alors là il y a beaucoup à dire, sur la revendication de l’objet comme L’Action subversive absolue, sans vouloir casser l’ambiance, le pisse-debout c’est pratique, et ça permet de se réapproprier certains espaces publics c’est vrai, mais bon ce n’est pas non plus le truc marquant de ce siècle. Et pour ce qui est de l’égalité des sexes alors là c’est un NON catégorique, Urbanporn ne fait pas dans l’égalitarisme, nous ne travaillons pas pour l’égalité des sexes, car pour nous le problème ne vient pas d’une non égalité entre les sexes (reconnus comme différences biologiques) mais bien du système qui conçoit ces catégories: nous ne voulons pas nous intégrer dans un système institutionnalisant les oppressions.

Donc, pour finir, on voulait dire que la post-porn c’est pas que rigolo, c’est surtout politique! et  on vous invite à découvrir sur ce blog d’autres collectifs féministes, queer et transpédégouines pro-sexe!

CUDS et SubPorno : culture post-porn au Chili

15 oct 2010 - collectifs post-porno

Quel est l’évènement marquant de cet été? Pour certainEs du crew c’est les UEEH à Marseille! Parmi les innombrables choses qui constituent l’univers des UEEH et dont il serait bandant d’écrire quelques lignes, voici un retour sur mon cum shot lors de l’atelier le plus jouissif sur la post porn animé par Delphine. Lors de sa présentation elle nous fait découvrir le groupe CUDS (coordinadora universitaria por la disidencia sexual) basé à Santiago et qui se définit comme groupe d’inspiration « post-feministe post-identitaire et anti-hétéronorme ». Au Chili, pays conservateur où les principales associations LGBT se concentrent sur la demande d’égalité des droits (mariage homosexuel) et sur la prévention-sida (orgas MUMS et Movimiento de Liberación Homosexual, MOVILH), la CUDS se présente comme une alternative radicale au discours normalisateur. La CUDS préfère le terme de « dissidents sexuels » à celui de Queer qui représente une importation des occidentaux et n’en fait donc pas l’usage.

Peu nombreux mais très actifs les activistes de la CUDS – parallèlement à leurs réflexions et travaux sur la théorie queer, féministe et dégenrée – multiplient ateliers et performances abordant des questions sociales et politiques sur un mode parodique et politico-ludique. On découvre ainsi leur fausse campagne électorale avec un faux candidat pédé aux élections municipales;les ateliers drag king / queen / dégenréEs; un match de footballeurEUSEs travestiEs; du détournement des outils ménagers en gadgets sexuels par des « femmes au foyer » lors de la journée de la femme au Chili; une relecture post-porn et SM des pratiques de torture qui ont été réalisées pendant la période de dictature militaire; etc.

CUDS et le jeune collectif SubPorno travaillent ensemble sur l’atelier postporno, un projet audiovisuel construit comme un laboratoire de la résistance pornographique. A un niveau militant le groupe s’inspire principalement de la scène post-porn espagnole comme pornoterrorismo, Post-Op, Generatech, etc.

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Tous les workshops sont ouvert à tous et sont construits de façon à ne pas faire de distinctions entre ceux qui organisent et ceux qui participent. À l’atelier « pubis sauvage », tout le monde est mis au même niveau. Ainsi, le journaliste qui vient en curieux, se fout lui aussi à poil et l’anthropologue, plutôt que planqué derrière sa posture d’observateur, finit dans la boue!

Sur une petite série de films fait à la DIY touch, CUDS_SubPorno s’engage dans la réappropriation trans-pédé-gouine du Bullying (quand tout le monde se fout de ta gueule au collège).

L’idée des films est de reprendre l’aspect traumatisant du Bullying et de le retourner en empowerment.

Ces activités sont financées en grande partie par des lesbiennes de NY. Des fonds très utiles pour acheter un vagin en latex par exemple!

La vidéo Wena Cisarro! de CUDS_SubPorno, mélange deux histoires médiatiques au Chili: la figure du jeune de 10 ans Cisarro, arrêté pour délinquance et pour s’être échappé du foyer pour jeunes, et connu pour sa résistance à la police; l’autre concerne « la petite fille immorale » Wena Naty, une adolescente qui a été filmée à son insu entrain de sucer un garçon: le film mis sur internet par le garçon a conduit la fille à se faire virer de son école.

La vidéo, où Cisarro est filmé à son insu entrain de sucer le vagin en latex de Naty, est une relecture féministe et post porn de ces affaires traitées par les médias chiliens conservateurs qui construisent une figure d’adolescent en crise « qu’on ne contrôle plus », avec des discours chargés de pathologisation de criminalisation et de dé-sexualisation de l’adolescence.

En guise de critique de ces normes sexuelles, la vidéo « Esto te pasa por hétero » nous montre comment un jeune «hétérosexuel», caché dans un casier de son école, est surpris par un groupe de voyous transformistxs, queers, lesbiens et gays: il sera obligé de sucer la bite en plastique-batte de baseball d’une gouine et de prendre du plaisir de façon douloureuse, en subissant l’interrogatoire de son hétérosexualité. Le film se présente comme « une orgie de violence, de fluides et de plaisir extrême! »

Au cours de l’atelier au UEEH nous échangeons sur l’expérience de la post-porn comme processus autocritique au sein d’un collectif. Au regard de ce travail, Delphine nous explique qu’à l’inverse de l’improvisation mise en avant dans les ateliers suivants, la construction de mini-scénarios peut donner quelque chose de moins spontané : « Ce peut être maladroit, on peut voire des hésitations mais on s’en fout! ».

La porn est un espace d’expression et de critique vis-à vis des constructions hégémoniques de la sexualité mais la longue route du post-porn commence aussi et d’abord par le feed back et l’autocritique.

JB

NDLR: la dernière vidéo du collectif SubPorno, « Esto es Chile » est visible sur leur blog, http://subporno.blogspot.com/. Une punkette et un dildo en forme de Chili pour une dénonciation postporno très caliente du nationalisme qui bat son plein en cette année de bicentenaire de l’indépendance chilienne.

Le site de la CUDS, www.disidenciasexual.cl, est une mine d’articles théoriques et journalistiques sur la dissidence sexuelle au Chili et ailleurs.

Queer Video Porn Party 28 MAI à Lille

27 avr 2010 - evenements

Le vendredi 28 Mai au CCL (centre culturel libertaire) nous vous invitons à une soirée en non mixité trans, pédé, gouine, queer et féministe, pour  soutenir le Paris Porn Film Fest, qui propose, du 17 au 20 juin à Paris, 4 jours de films et de rencontres pour découvrir les nouvelles cultures porno (DIY porn, new porn, alt.porn, post-porn, etc.)

Ouverture des portes à 20h! Au programme: une projection de films queer post-porn, avec Roulette de Courtney Trouble et Tour de Pants de Luke Woodward, suivie d’un DJ/VJ set éclectique et sexy par le crew UrbanPorn!

Et s’il fait trop chaud en bas devant les images, vous pourrez profiter de l’espace salon-canap’ en haut pour vous poser et découvrir la culture féministe pro-sexe avec des zines à bouquiner sur place ou à emporter à prix libre.

Entrée prix libre

CCL : 4 rue de Colmar, Lille

(Metro Porte des Postes: prendre la rue des Postes, puis 2e rue à droite)

lieu autogéré, sans hiérarchie, ni autorité !

Synopsis :

Tour de Pants – Luke Woodward: une joyeuse mêlée de trans-gouines-pédés-autres sur fond de course cycliste (si !) et une très convaincante promotion d’un usage festif du vélo…
 
 
 
 
 
 

Roulette (RQP 101) – Courtney Trouble: série de films érotiques qui exposent la diversité des désirs et des sexualités des cultures queer.
 

 
 

 
 

Raped Carrot Porn by erelevil

01 jan 2010 - vidéos

Sur UrbanPorn, on aime les sextoys do it yourself et les séries Z sans prétention… alors on improvise des tournages dans notre home studio, on fait de petites expériences qui nous font rire, en mélangeant des codes pornographiques et ceux des film d’horreur, toujours d’ inspiration post-porn…

Raped Carrot PornMusic under Creative Commons licenses :

Psicotropicodelia – ROD BRANDÃO – Intermission (ORIGINAL)
Fragmento Deemento – I ONCE WAS

Artivistic Turn*On

05 oct 2009 - evenements

Turn On Artivistic Montreal 2009Dans quelques jours, les Strapettes vont jouer THE porn live act audio vidéo et scénique outre-Atlantique !! Nous sommes très excité·e·s de pouvoir présenter  Strap-on dildoS au programme du festival TURN*ON Artivistic.

Le programme compte plus de 50 projets portés par une trentaine de collectifs et d’artistes multimédia, parmi lesquel·le·s Art of Failure, Maria Llopis (ex Girls Who Like Porno), Dyke Rivers, Elle Mehrmand et Micha Cardenas (aka DJ Lotu5 / Azdel Slade), De Geuzen, Katrien Jacobs, Annie Abrahams, Shu Lea Chang, etc, etc. Nous vous invitons donc à consulter la (looongue) liste complète des participant·e·s et des projets ponctuels et continus sur le site http://artivistic.org/fr.

Arrivé·e·s à Montréal au terme de longues longues journées de préparatifs (ou bien n’était-ce qu’une seule  et même journée, à l’image de l’ensoleillement fixe au-dessus des nuages derrière les hublots?) après avoir créé un véritable happening dans l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, à base de valises, caisses, Doc Martens, bière Chimay et gâteaux secs…

Bref, voilà notre petite bande de strapettes bien installé·e·s à Montréal, pour un évènement participatif au cours duquel chacun·e (intevenant·e·s attendu·e·s des 4 coins du globe et spectat·eur·ice·s de passage) est invité·e à s’impliquer pour mettre des idées en action de façon D.I.Y, ou plutôt Do It Together, au travers d’infra-crews et de projets collectifs tout au long des 3 jours, en plus des expos, conférences et performances programmées:

Pour sa quatrième édition, Artivistic vous propose trois jours de concentra(c)tion. Elle devient lubrique, lascive. Du 15 au 17 octobre 2009, Artivistic invite les participant.es à réimaginer et à se questionner sur les proxémies du sexe, de la technologie et du politique. Nous voulons mettre de l’avant la force du plaisir, les hardiesses de la curiosité, la puissance du désir, l’ardeur de l’humour.

Prenons le pouvoir, et de nos constats, tirons des gestes. TURNons*ON les expériences lassantes, empoussiérée par l’habitude, inséminons les vides d’imaginaires creusés par des générations et des générations d’éducation cloisonnant les genres et emprisonnant nos pratiques sexuelles.

4 Strapettes et 1 Artivistienne à CKUT - En Profondeur Evidemment, ce type d’initiative et d’évènement n’est pas tellement plébiscité par les institutions à l’heure actuelle, et une grande partie des demandes de financement ayant pour but de défrayer les artistes venant d’autres pays ont été rejetées, notamment celle déposée au consulat général de France à Montréal pour la venue des participant·e·s français·e·s. Pour en savoir plus sur les moyens d’auto-financement mis en place, et notamment sur la caisse de solidarité « peer2peer funding » qui vous permettra de faire un don pour aider Artivistic à boucler son budget, rendez-vous sur la rubrique Financement du site Artivistic.org.

Nous essaierons de communiquer très bientôt plus d’infos et des photos de notre séjour. Et dès aujourd’hui, à 17h heure locale (donc 23h heure française), retrouvez-nous sur les ondes de radio CKUT pour l’émission « En Profondeur » spécialement consacrée à Turn*On avec Sophie du collectif Artivistic, retransmise en direct sur http://ckut.ca !

Un grand merci à Blandine, l’animatrice de l’émission, une Plotte des Femmes Ont Faim, grâce à qui vous pouvez également écouter l’émission ici-même :

Half-Machine

15 jan 2009 - c'qui nous fait bander

le 1er juin 2008 au LPM

Relié/e/s par le temps et la technologie, Half-Machine lance un duel à l’espace afin de vaincre la distance qui sépare leurs corps dans une tension insoutenable où le désir transfigure le pathos. Durant 2 jours, elle (en France) et lui (en Italie), vont s’envoyer des messages pour faire des images ensemble. Ils se diront quoi faire pour que l’un et l’une crée avec l’autre.

Cette création par l’absence et l’ombre met en avant les fantasmes, la conception et les projections que l’un se fait de l’autre et inversement. L’identité est reconstruite dans une hybridation sexuelle, éthique et artistique. Dans la performance “Re-acted Duo” – Carole et Laurent tentent de transmettre cette tension en réactivant les traces photo et vidéo de leurs absences physiques dans un partage immatériel avec le public, si proche comme semblable et si loin comme autre. Mix d’entre deux et d’entre toutes et tous…


perf par Neologos et Krolch

Week-end festif pour les activistes queer !

31 oct 2008 - evenements

Gender Bender 2008 Outre la clôture du festival Pink Screens à Bruxelles, le week-end du 1er Novembre est chargé en évènements pour les transpédégouines et tou·te·s les activistes queer qui revendiquent autre chose qu’une logique binaire du genre…

Du 28 Octobre au 2 Novembre 2008, se tient le Gender Bender festival à Bologne (Italie), un évènement international dédié  aux nouvelles iconographies liées aux identités de genres, à l’orientation sexuelle et aux représentations du corps dans la culture contemporaine. Un programme pluri-disciplinaire foisonnant, avec du théâtre, de la vidéo, de la danse, des installations multimédia et des soirées…

Alléchant tout ça, mais un peu loin pour nous qui venons tout juste de découvrir cette initiative italienne qui fête pourtant ses 5 ans cette année. Merci quand même, Strapette, pour le lien…

festideprav à lyon

Sinon, vu sur Post-Ô-Porno: une semaine riche en actions et festivités à Lyon, du mercredi 29/10 au mercredi 05/11/08: c’est la FestiDéprav’, dont le fly me plait particulièrement! « Vous étouffez à Hétéroland? (…) Vous ne pouvez pas entrer en boîte parce qu’on vous trouve freaks, pauvres, transpédégouines, non-valides, poiluEs, non-blanchEs… »

Notez la différence de ton et d’image dans la comm’ de ces deux évènements! Et ajoutez à cela la séance de courts-métrages Transpédégouines en short et la Pink Night samedi au Recycl’Art de Bruxelles, et vous aurez un beau pti panorama bien varié…

 
 

 
 

La bite ne fait pas le moine – Dirty week End

25 oct 2008 - c'qui nous fait bander

La bite ne fait pas le moine, ni l’homme d’ailleurs, parce qu’elle peut, parfois, faire la femme. Parce qu’on n’a pas besoin d’être un mec pour adorer baiser avec une bite, même si elle est en latex ou en pyrex. Mon jouet, c’est ma queue, j’aime la regarder tendue entre mes jambes, toujours en érection, j’aime y glisser un préservatif et la branler de gel. J’aime les yeux de l’autre quand elle sait que je vais la prendre, comme ça, avec ça, cet instant de doute, d’appréhension et d’envies mélangés. J’aime les mouvements de va et viens entre ses jambes, applatir mon ventre de mes mains pour mieux mater… essayer de sentir, de ressentir, tout sentir et tout ressentir. Ma bite, ma queue, mon gode, mon autre sex, celui où le e s’est fait la malle, toujours ce putain de M du F, ce trouble qui m’excite, qui me cisaille, ce balancement inexorable d’un état à un autre… c’est ce que j’aime, c’est ce que je vis et c’est ce que je suis.

DWE

Paris Porn Film Fest 2008

09 oct 2008 - evenements

Le Paris Porn Film Fest commence aujourd’hui jeudi 09 octobre 2008 au cinéma Le Brady à Paris et dure jusqu’à dimanche 12 ! Venez nombreux ! Avec Flash Porn Act en compétition officielle.

Pour cet évènement, nous avons créé une bande annonce qui sera diffusée à chaque début de séance :

Crédits images :
marco dell’omodarme
-[eMTv]-,
erelevil,
Steamrobin aka Violette / La Vache Queery,

Crédits musique :
DJ Saiz.

Et en bonus, le petit teaser made in Libé Labo :

Mix vidéo queer Strap-on dildoS

22 mai 2008 - perf live

Logo Strap-on dildoS

Strap-on dildoS, le « Porn Live Act » sur lequel nous travaillons actuellement, est en fait la création d’un porno participatif remixé en live lors de performances scéniques.

La première représentation de ce Live Act a eu lieu le samedi 19 Avril 2008, à Vision’R, un festival de VJing (mix vidéo) dont l’appel à projet était cette année très politisé. Nous avons ensuite pu le présenter au Live Performers Meeting à Rome le dimanche 1er Juin 2008, lors de la journée dédiée aux questions de genre co-organisée par le collectif italien Phag Off.

Nous sommes un groupe de travail constitué d’une vingtaine de personnes; nous nous inspirons des théories féministes et queer, et travaillons sur ces questions en créant notamment des performances et des actions directes pornographiques dans l’espace public qui font partie de notre mix vidéo. Sur scène, le Live de Strap-on dildoS est constitué d’un musicien, de deux VJs, et de trois performeurs, qui font dialoguer les corps, les sons et les images pour faire rentrer les gens dans un univers pornographique particulier.

Pour en savoir plus, nous contacter ou connaître nos prochaines dates live, rendez-vous sur sod-urbanporn.org, le squatt officiel de Strap-on dildoS sur le net !