'c’qui nous fait bander'

 

SHIFTCORE – rencontres audio video transpédégouines

28 mai 2013 - c'qui nous fait bander, evenements

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Des Journées pour les activistes transpédégouines féministes

22 oct 2011 - c'qui nous fait bander, evenements

MEDEAK est un groupe radical qui regroupe une multitude de personnes : « Bolleras », Trans, féministes, travestis, « cuentacuentos », insurgés, queers, DE-générés, pervers, militants, etc.

Pour fêter ces 10 ans, du 28 octobre au 1er novembre, le groupe organise des journées pour les activistes transpédégouines féministes pour repenser les pratiques militantes avec la rage de la révolution féministe qui nous porte.

Au programme (ci-dessous), des séminaires, des films, des assemblés, etc., dans la maison des femmes (Casa de las Mujeres) de San Sebastian. L’événement se clôturent par une soirée « Estamos en Guerra » avec  du théâtre, un groupe Hip Hop féministe, DJs set et des performances de post-op!

ADVENTURES OF THE LOVE ART LAB

09 mai 2011 - c'qui nous fait bander, perf live, vidéos

Dans le cadre du festival EDDGY WOMEN le 19 mars dernier à la Sala Rossa à Montréal se tenait ADVENTURES OF THE LOVE ART LAB d’Annie Sprinkle et d’Elizabeth Stephens. Sur scène elles partagent 10 ans de parcours nourrit d’histoires et de photos d’expériences artistiques folles et loufoques sur les thèmes de la romance, du cancer du sein, d’éducation sexuelle, d’insémination artificielle et d’écosexualité.

Star de la pornographie pendant près de vingt ans, Annie Sprinkle (Californie) est aujourd’hui devenue une artiste de la performance internationalement reconnue et une éducatrice hors pair de la sexologie. Elle a publié six livres et produit de nombreux films post-pornos féministes uniques en leur genre dans lesquelles elle joue ses propres rôles. Sprinkle est souvent sollicitée pour faire des conférences dans les collèges et universités américaines. Elle a obtenu un doctorat en sexualité humaine et a performé quatre one-woman show, racontant son histoire à travers seize pays.

Elizabeth M. Stephens est une artiste interdisciplinaire, activiste et éducatrice ayant exploré les thèmes de la sexualité, du genre, de l’homosexualité et du féminisme via l’art au cours des 20 dernières années. Sa passion actuelle est la SexÉcologie, soit l’art d’explorer la Terre en tant qu’amant. Ce travail vise à créer chez les autres le désir d’aimer, de chérir et d’honorer la terre comme ils le feraient pour leur propre amant, au lieu d’attendre que la terre prenne soin d’eux comme une mère le ferait. La SexÉcologie combine les intérêts de Stephens pour la sexualité et l’écologie afin de contribuer à arrêter la dégradation de la nature et d’apporter plaisir et guérison environnementaux.

Enjoy Yourself!
JB

Fabrique et customise ton pisse-debout

13 nov 2009 - c'qui nous fait bander

fabrique ton pisse-deboutSamedi  7 novembre, dans le cadre du festival Ô Mots organisé par les Flamands Roses, les Strapettes se sont fait de nouveaux ami·e·s au J’En Suis, J’Y Reste, 19 rue de Condé à Lille. L’atelier auquel nous avons assisté, proposé par Stéph, consistait à fabriquer nous-mêmes des pisse-debout à partir de cintres en plastique : des fonctionnels, et d’autres plus funky!

Pendant cet après-midi de bricolage accompagné de café et de gâteau au chocolat, nous avons beaucoup discuté tou·te·s ensemble autour de cet objet afin de commencer à nous l’approprier…

Outre la possibilité d’écrire son prénom dans la neige (pour les plus souples), le pisse-debout permet de ne plus faire la queue aux chiottes des « dames » et  donc de remettre en question la crème à récurer du système binaire des genres qui organise l’espace public et se trouve banalisé dans les toilettes. C’est d’ailleurs pour faire bouger ces représentations que Coco Riot, dans son projet Gender Poo, recouvre murs et portes de chiottes de ses centaines de pictogrammes de tous genres.

Retournons à la pissotière… alors, plutôt main droite ou main gauche pour tenir son pisse-debout? Dans tous les cas, il est conseillé de le placer entre les jambes, vers l’avant, bien calé contre son périnée, et de s’adonner fièrement à l’acte politique et jouissif de pisser dans son pisse debout!

Et c’est encore mieux dans la rue… le résultat en images!

Sextoys D.I.Y (Godes save the queer)

09 sept 2009 - c'qui nous fait bander

Lors du séminaire Fuck My Brain du 22 janvier, il a été question de godemichés dans l’amphi de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales… Un objet parmi d’autres dans la boîte à outils queer où chacun ajoute ses propres trésors au fil des séances F**K My Brain…

Le gang des Strapettes a proposé pour l’occasion une lecture du gode comme objet d’articulation théorique et plastique. Il s’agissait d’aborder en quelques points l’utilisation performative du gode par différents collectifs, pour re-penser la definition du gode dans une multiplicité de pratiques, et tout particulièrement dans des pratiques sexo-ludiques!

- Les premiers à manipuler du gode bien confortablement dans leurs calbutes sont les Drag Kings et la plupart des FTM. Les Kings opèrent un déplacement des codes de la masculinité par le biais de la performance de genre, notamment en dénaturalisant la bite avec le packing. Il y a de multiples façons de faire de la réappropriation, mais dans tous les cas ce n’est pas « la bite qui fait le moine« .

- Quant à certains collectifs de sexperts (parmi lesquels Annie Sprinkle fait figure de référence), ils réinventent le sex toys et initient de nouvelles formes d’utilisations en combattent les normes sexuelles:

Logo SexyShockles Sexyshock, engagés dans une manipulation des technologies et de l’érotisme, organisent des ateliers de création de sextoys D.I.Y. dans toute l’Europe. Les participant-e-s à ces ateliers de Bricolage Sexuel peuvent ainsi fabriquer le gode de leurs rêves, adapté à leurs pratiques (vibrant ou pas, par exemple) et personnalisé. Faites-vous votre propre idée en regardant cette vidéo des ateliers de Betty, malheureusement dispensés seulement en italien :

Ces travaux combinent l’appropriation de la pornographie et l’éthique des hackers dans des pratiques de détournement d’ustensiles électro-ménagers transformés en gadgets sexuels par exemple.

Nous avions également repéré récemment un atelier godemiché culinaire proposé par ScumGrrrls à Bruxelles dans le cadre des 12 Heures avec King Kong Théorie organisées par la Bellone. Si vous y avez participé, n’hésitez pas à nous raconter votre expérience en commentaire!

kitchen-workers

- Les PornoLab à Madrid vont encore plus loin avec leur atelier Black&Sepia (un jeux de mots sur Black&Decker avec « Sepia », la seiche en espagnol) et déconnectent la représentation du gode de la forme phallique, puisque leur recette consiste à faire chauffer un calamar au micro-ondes avant de le planter sur une visseuse-dévisseuse électrique. Notez que l’extremité de la seiche s’adapte à toutes les mèches !

les fruits de mer inspirent également d'autres pratiquesD’ailleurs, les fruits de mer inspirent apparemment d’autres pratiques (sexo-ludiques ?)… comme en témoigne cette photo de Katrine Neoromantika. D’autres très belles photos sont à découvrir sur sa page perso (en russe) avec beaucoup de travaux sur des corps sexués.

Enfin, pour vos bricolages personnels, quelques ressources :

hack.it.artPornolabBricolaje Sexual

Half-Machine

15 jan 2009 - c'qui nous fait bander

le 1er juin 2008 au LPM

Relié/e/s par le temps et la technologie, Half-Machine lance un duel à l’espace afin de vaincre la distance qui sépare leurs corps dans une tension insoutenable où le désir transfigure le pathos. Durant 2 jours, elle (en France) et lui (en Italie), vont s’envoyer des messages pour faire des images ensemble. Ils se diront quoi faire pour que l’un et l’une crée avec l’autre.

Cette création par l’absence et l’ombre met en avant les fantasmes, la conception et les projections que l’un se fait de l’autre et inversement. L’identité est reconstruite dans une hybridation sexuelle, éthique et artistique. Dans la performance “Re-acted Duo” – Carole et Laurent tentent de transmettre cette tension en réactivant les traces photo et vidéo de leurs absences physiques dans un partage immatériel avec le public, si proche comme semblable et si loin comme autre. Mix d’entre deux et d’entre toutes et tous…


perf par Neologos et Krolch

La bite ne fait pas le moine – Dirty week End

25 oct 2008 - c'qui nous fait bander

La bite ne fait pas le moine, ni l’homme d’ailleurs, parce qu’elle peut, parfois, faire la femme. Parce qu’on n’a pas besoin d’être un mec pour adorer baiser avec une bite, même si elle est en latex ou en pyrex. Mon jouet, c’est ma queue, j’aime la regarder tendue entre mes jambes, toujours en érection, j’aime y glisser un préservatif et la branler de gel. J’aime les yeux de l’autre quand elle sait que je vais la prendre, comme ça, avec ça, cet instant de doute, d’appréhension et d’envies mélangés. J’aime les mouvements de va et viens entre ses jambes, applatir mon ventre de mes mains pour mieux mater… essayer de sentir, de ressentir, tout sentir et tout ressentir. Ma bite, ma queue, mon gode, mon autre sex, celui où le e s’est fait la malle, toujours ce putain de M du F, ce trouble qui m’excite, qui me cisaille, ce balancement inexorable d’un état à un autre… c’est ce que j’aime, c’est ce que je vis et c’est ce que je suis.

DWE