mai, 2008

 

Mix vidéo queer Strap-on dildoS

22 mai 2008 - perf live

Logo Strap-on dildoS

Strap-on dildoS, le « Porn Live Act » sur lequel nous travaillons actuellement, est en fait la création d’un porno participatif remixé en live lors de performances scéniques.

La première représentation de ce Live Act a eu lieu le samedi 19 Avril 2008, à Vision’R, un festival de VJing (mix vidéo) dont l’appel à projet était cette année très politisé. Nous avons ensuite pu le présenter au Live Performers Meeting à Rome le dimanche 1er Juin 2008, lors de la journée dédiée aux questions de genre co-organisée par le collectif italien Phag Off.

Nous sommes un groupe de travail constitué d’une vingtaine de personnes; nous nous inspirons des théories féministes et queer, et travaillons sur ces questions en créant notamment des performances et des actions directes pornographiques dans l’espace public qui font partie de notre mix vidéo. Sur scène, le Live de Strap-on dildoS est constitué d’un musicien, de deux VJs, et de trois performeurs, qui font dialoguer les corps, les sons et les images pour faire rentrer les gens dans un univers pornographique particulier.

Pour en savoir plus, nous contacter ou connaître nos prochaines dates live, rendez-vous sur sod-urbanporn.org, le squatt officiel de Strap-on dildoS sur le net !

Flash Porn Act #1

22 mai 2008 - actions directes

Alors que le deuxième tour de l’élection présidentielle hétérosexuelle 2007 était en train de se jouer, j’ai décidé d’organiser une performance pornographique éclair dans la rue, devant le siège lillois de l’UMP, pour rendre visibles des pratiques sexuelles différentes de celles établies par la tradition bien-pensante et les « bonnes moeurs ». J’ai choisi d’effectuer cette performance devant la permanence de l’UMP parce que ce parti se pose en défenseur de l’ordre public et pratique une politique d’exclusion à l’égard des minorités sexuelles et de tous ceux qui, plus généralement, ne rentrent pas dans le « moule ».

On se souvient en particulier de Christian Vanneste, député UMP du Nord, qui a été condamné en Janvier 2006 à 3 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Lille pour injures publiques, à la suite de ses propos discriminatoires envers les homosexuel(le)s prononcés en Janvier 2005 et plusieurs fois réitérés depuis : « L’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité. [...] Je n’ai pas dit que l’homosexualité était dangereuse. J’ai dit qu’elle était inférieure à l’hétérosexualité. [...] »

Malgré cette condamnation, la position de l’UMP dans la 10e circonscription du Nord est de « se mobiliser et soutenir la candidature de Christian Vanneste pour ces prochaines élections législatives des 10 et 17 juin 2007 ».

La performance Flash Porn Act #1 est dérivée des Flash mobs, même si elle n’a pas été organisée par le biais d’internet et que les personnes qui y ont participé font partie de mes proches. En effet, comme les Flash mobs, notre action contestataire s’est déroulée de façon ludique et brève, après une préparation de type « commando », puisque nous n’étions pas sûrs de la légalité de nos actes (étant donnée la loi 80-1041 sur l’exhibition sexuelle).

J’ai voulu, par le biais de Flash Porn Act, remettre en cause la naturalité du genre liée au sexe biologique, notamment en exhibant, chacun, nos godes-ceinture et nos soutiens-gorge. En effet, qu’adviendra-t-il de la possibilité de cultiver la diversité de nos identités et de la liberté de création artistique pendant les cinq prochaines années ?

erelevil

http://fr.wikipedia.org/wiki/Exhibition_sexuelle

GWLP

21 mai 2008 - collectifs post-porno

GWLP
Les Girls Who Like Porno sont un collectif de Barcelone qui offre une vision de leur propre pornographie et de leur propre sexualité. Les GWLP revendiquent un porno DIY contre la pornographie industrielle qui fige des stéréotypes et des clichés sexistes. Le site !

PornoLab

21 mai 2008 - collectifs post-porno

PornoLab revendique la révolution de l’imagination pornographique et organise des rencontres de recherche et de création de pornotopies (les utopies porno) c’est-à-dire des zones d’expression pornographique libre, avec l’humour comme principal outil.

Pour en savoir plus, voir notre article sur http://politechnicart.free.fr/index.php/PornoLab et bien sûr le site de PornoLab.